Yes she can.

Déjà le troisième volet de la franchise American Nightmare. On espère sincèrement qu'il s'agit-là du dernier.

Non pas que la franchise soit archi mauvaise, elle propose des choses intéressantes mais le sujet devient lassant. C'est curieux car ce film tente justement d'aller vers autre chose, il amène la franchise vers un sujet politique assez bienvenu mais qui manque cruellement de substance. La Purge annuelle propose toujours son lot de scènes d'action bien burnées et de passages chocs, mais le concept commence cruellement à tourner en rond. Bien que la nouvelle intrigue tente tant bien que mal de faire de neuf.

Alors oui certaines scènes et certaines idées fonctionnent bien, mais le film ne repose pas que là-dessus et ces séquences ne sont finalement qu'un prétexte. Même le casting semble un peu à la ramasse, bien que l'on note l'interprétation assez juste de Frank Grillo (c'est relatif évidemment) et celle de Elizabeth Mitchell. Au-delà de cela le film rabâche ce qu'il présentait déjà dans les deux autres et la nouvelle dimension politique ne change finalement pas la donne, on a bien compris que les purges n'étaient pas la meilleure idée qui soit pour tenir le pays, il aurait été plus intéressant de montrer la situation après élections du personnage d'Elizabeth Mitchell.

American Nightmare 3 : Elections est donc le film qui brasse plus qu'il n'innove. On regrette même de ne pas voir juste avant le générique un quelconque indice sur le fait qu'il s'agit bien de la dernière purge. Bref si on a adoré les deux premiers films il faut tenter mais si comme moi on apprécie sans plus que cela, on peut très bien passer son chemin.