Cette phrase résume à elle seule le fond du film. Kore-eda continue son chemin de délicat cinéma et fait parfois penser à celui d'Ozu. Si le film souffre d'une certaine lenteur, elle permet pourtant d'installer le propos, de creuser les personnages. Difficile de ne pas sourire ou de ne pas verser une larme devant la tendresse et la simplicité avec laquelle les protagonistes sont filmés. Une nouvelle réussite pour Kore-eda, une nouvelle partition sur le thème de la paternité après Tel Père Tel Fils , dans un registre plus drolatique. Un réalisateur désormais confirmé à continuer de suivre.