Décidément, si on enlève son formidable premier film américain, je suis obligé de reconnaître que les tentatives de Lang aux USA me laissent de marbre.

Ici, même défauts qu'à l'ordinaire, un casting de huitième zone, un scénario pas fin pour un sou, des dialogues horripilants et une musique très appuyée. Le tout est asséné avec la douceur d'une division de panzers, ce qui n'aide pas la digestion.

Et pourtant, ça commençait bien, une maison près de la rivière, un écrivain qui travaille sous un kiosque, les déchets qui passent et repassent au gré du courant... Et puis, l'histoire commence, digne des meilleurs ouvrage de la collection Arlequin...

Malgré tous ses défauts, le film se regarde sans trop de déplaisir (merci Soc !), en plus il dure 1h25, c'est jouable...

A noter que la femme de chambre dont le héros essaie d'abuser au début du film devait être noire, Lang désirant subtilement (et prophétiquement ?) appuyer grassement sur le côté différence de classes... Heureusement, il se rattrape partout ailleurs, la leçon de morale est particulièrement édifiante, merci Fritz !
Torpenn
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le 31 juil. 2011

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