Avatar - La Voie de l'eau par À Crocs D’Écrans

Après 13 ans d’attente, voilà la suite du phénomène de 2009, le film de tous les records. Le réalisateur, James Cameron, nous a teasé ce nouvel opus avec toute l'orgueil du monde, promettant être au-dessus de tout. Alors excès de confiance ou réelle réussite ? Il faut avouer qu'il y a des prouesses promises mais tout n'est pas aussi incroyable que prétendu. Tout d'abord, l'aspect technique : c'est là où tout le monde s'incline. Visuellement il met une méchante claque à tout ce qui se fait actuellement. Ce spectacle est présenté en 48 Images par seconde (contre 24 IPS habituellement pour le format film) et avec une 3D bien plus aboutie que les derniers films présentés ainsi (en même temps la 3D, ayant été abandonné depuis un bon moment maintenant, n'avait pas évolué). Le résultat est incroyable, net, fluide, c'est même un peu déstabilisant au début. On a l'impression d'être devant une cinématique de jeux vidéo. Bon une cinématique de 3h12, ça fait quand même long, et trop souvent contemplatif, à la limite du documentaire sur la faune et la flore, mais dans les faits on ne voit finalement pas tant le temps passer. D'accord, c'est magnifique, gigantesque, l'immersion est totale, prenant au possible, mais bon, on peut faire avancer le scénario ? On y est, face au point gris du film : le scénario ne casse pas 3 pattes à un Grand Leonopteryx ! Sans être ridicule, il ne semble qu'être prétexte à la découverte d'autres lieux, il survole en rase-motte la cohérence sans jamais vraiment se prendre les murs, c'est déjà ça. Bref, si le scénario était aussi bon que le visuel, le film serait parfait, malheureusement, ce n'est pas le cas. La forme sans le fond, c'était un peu déjà le cas pour le premier volet, un peu plus ici quand même. Monsieur Cameron, vous savez quoi travailler pour la suite, éblouissez-nous réellement la prochaine fois !