Un film souffrance sur la condition humaine.
La note la plus appropriée pour ce film serait une jauge qui oscille constamment entre le 1 et le 10. Difficile après visionnage d'en voir la pertinence. What's the point ? comme disent les anglais. Mort, maladie, déchirure familiale, exclusion sociale des étrangers, tout y passe. Quel fil rouge dans cet océan de souffrance ?
La souffrance elle-même probablement. Il y a du mythe de Sisyphe dans le parcours d'Uxbal. Il y a un endossement de la condition humaine - ici vue comme celle de la souffrance que tous ont en partage - qui va dans le sens d'un accomplissement de soi. Autrement dit : dans la souffrance Uxbal et confronté à tout ce qui fait de lui un homme. A son identité. Il est tour à tour confronté à sa famille, à son éthique, à sa conception du juste et du bien.
Et il est loin d'être parfait. Sa descente aux enfers, ou du moins son passage dans l'au-delà, agit comme un révélateur de "qui il est". C'est ce que je retiens de ce film. La mise à nu de ce qui fait qu'un humain est qui il est, dans "le bien et le mal" de ses valeurs, et de sa volonté. Un film "témoignage" sur la condition humaine, qui n'est cependant pas un chef d'oeuvre.
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