le 5 nov. 2020
C'est pas un L Patrick, c'est un 7.
Sept, ça commence par un L ? Bizarre... Voilà, Bob l'Éponge, c'est ça. Un humour... Euh... particulier... Le film que j'attendais le plus à la réouverture de nos chères salles obscures, c'était...
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Vingt ans après sa création et deux ans après la disparition de son créateur/showrunner Stephen Hillenburg, Bob l'éponge carrée est de retour au cinéma pour un troisième long-métrage censé nous faire oublier le désastreux deuxième opus. Résultat en demi-teinte donc, cette Éponge en eaux troubles ne répondant pas vraiment à toutes les attentes...
Autour d'un humour particulièrement décalé, la série avait su proposer un univers riche et des personnages déjantés, un humour Monty Python-esque parfois, qui savait faire rire petits et grands dans une 2D soignée. Le deuxième long-métrage s'en était éloigné pour délivrer une aventure plan-plan, dont seule une poignée de gags faisaient mouche tout en voulant dynamiser la série avec un final en tout-3D dans le monde réel. Ce troisième opus réitère l'expérience en sauvant in extremis les meubles mais sans réussir à retrouver la flamme d'antan, la faute principalement à Tim Hill, scénariste et réalisateur à l'humour bâclé et facile.
On rigolera devant quelques trouvailles sincèrement fendardes, principalement dus grâce à Patrick, mais le reste du film reste hélas très brouillon, mal écrit et pas vraiment passionnant. Aidé par des cameos gratuits et pour beaucoup pas très utiles à l'intrigue (Keanu Reeves en sage récurrent ça marche, Snoop Dogg et Danny Trejo en cow-boys ça marche pas) et une animation 3D lisse mais finalement sympathique, Bob l'Éponge 3 peine à rassasier les fans de la première heure, la production souhaitant clairement proposer un nouveau SpongeBob pour les plus petits, avec quelques séquences situées durant la jeunesse de nos héros, comme un gros teaser de la future série "Kamp Koral".
A l'instar d'Un héros sort de l'eau, ce nouveau volet vendu comme un prequel n'est en fait qu'une aventure classique où Bob doit retrouver son escargot Gary, kidnappé par le roi Poséidon. Ainsi, sans être foncièrement désagréable, cette péripétie ne vaut nullement la série originelle ou même le premier film, plus fendard et moins périssable que ce produit calibré pour les fans des Chipmunks et d'autres ringardises du genre.
Créée
le 7 nov. 2020
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le 5 nov. 2020
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