Luca Guadagnino célèbre la découverte du corps et des premiers émois, en contournant avec finesse le film de coming out lassant. Ce n'est pas une histoire sur l'homosexualité, c'est un film sur la passion, dans tout ce qu'elle a de sale et de beau à la fois. Dans cette parenthèse estivale, difficile de ne pas s'identifier à Elio, consommant avec fougue les instants suspendus que l'été a à offrir. Timothée Chalamet nous révèle un splendide et subtil personnage, dont le corps est habité par la passion de ce premier amour. Dans une chorégraphie magnifique, Elio et Oliver chantent ces histoires éphémères, que l'on se réjouit d'avoir vécues en grandissant. Call Me By Your Name, ce n'est qu'une histoire d'amour et c'est déjà beaucoup.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 5 mars 2018
Critique lue 272 fois
Par une savoureuse coïncidence d’agenda, Lady Bird et Call me by your name sortent le même jour en France en plus de partager un de leur comédien, qui de second rôle ténébreux dans le premier devient...
le 3 mars 2018
319 j'aime
18
Dans une Italie bucolique et pittoresque, Call me by your name de Luca Guadagnino nous raconte avec fièvre les premiers émois de deux démiurges. Le film est aussi solaire qu’un premier été, aussi...
Par
le 1 mars 2018
148 j'aime
7
Il me suffit d'écouter en boucle ou de me repasser en tête le sublime morceau "Mystery of Love" de Sufjan Stevens pour retrouver cette sensation si particulière que peu de films arrivent à partager...
Par
le 7 nov. 2017
124 j'aime
15
Si Jean de La Fontaine avait eu une caméra, c'est sûrement celle de Kornél Mundruczó qu'il aurait empruntée. Malgré quelques cadrages nauséeux - les mouvements de caméras sont parfois éprouvants -...
Par
le 13 juil. 2018
Le concept est original. Passé la surprise du film "muet", Sans un bruit semble cocher toutes les cases du bon film d'horreur. La recette a été respectée à la perfection, ce qui manque un peu...
Par
le 13 juil. 2018
Difficile de faire l'impasse sur les inspirations de Guillermo del Toro alors perçons l'abcès : le début du film a un goût de Jean-Pierre Jeunet que l'on oublie au fur et à mesure que le conte se...
Par
le 5 mars 2018
