Je crois que c'est bon, j'ai fait le tour de Hong Sang-soo. J'ai aimé beaucoup de ses oeuvres (top 3 : Un jour avec, un jour sans ; Conte de cinéma ; La femme qui s'est enfuie) mais là, depuis 6 films, le cinéaste a totalement épuisé son système et ses films en ressortent exsangues, dénués d'intérêt, d'enjeux, de vie et, a fortiori, de cinéma.
Quand le dispositif prend le pas sur la vérité sensible qui devrait en résulter, il ne devient plus un outil pour sourdre de la vie mais une mécanique pour l'étouffer. Ce que, paradoxalement, ce film bordé de nature finit par oeuvrer : la mort de l'art par excès d'humilité du style.
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le 26 oct. 2025
Critique lue 237 fois
Le nouvel opus de HSS peut être vu comme une variation du principe d’incertitude de Heisenberg (ou, plus exactement, du principe d’indétermination : plutôt que de « théorème de l’incertitude », les...
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le 28 oct. 2025
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Quel délice ! Ce que cette nature te dit , met en scène l'introduction d'un gendre coréen à sa belle famille. Et le fait de la manière la plus simple , la plus épurée possible. On croirait voir un...
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il y a 7 jours
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Un bon cru que ce second (troisième ? je ne sais plus, on n'arrive plus à compter) film de l'année pour Hong Sang Soo qui commence enfin à croire de nouveau à l'idée de récit. Ici, comme la promo...
il y a 2 jours
Indispensable pour son sujet et ce qu'il témoigne des violences sexuelles faites aux mineurs. Mais, comme objet de cinéma, hormis les inventions exportées du théâtre, il n'invente rien. Et...
le 20 nov. 2018
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De la Nouvelle Vague d'où L.Garrel tire sa filiation, il n'en reste ici que peau de chagrin. Exit la légèreté, le dilettantisme, la gracilité de Truffaut ou Rohmer. Bonjour le sérieux de pape d'un...
le 7 janv. 2019
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La puissance de cet EP, derrière la modestie de son contenu, tient à la sagace composition de ses beats, entre rap, hip hop et dubstep franc, et à la plume aiguisée et percutante de son auteur,...
le 25 mai 2017
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