Cinquante Nuances de Grey par Gérard Rocher La Fête de l'Art

Anastasia, une jeune fille vierge, bien sous tous rapports (qu'elle n'a jamais eus), s'occupe d'une "feuille de chou" de sa faculté avec l'une de ses amies. Celle-ci, à la suite d'un empêchement demande à Anastasia d'aller interviewer à sa place Christian Grey, un type beau, au regard ténébreux doté d'une grande fortune mais qui ne passe pas pour un gai luron. Ce qui ne devait pas arriver arriva: la demoiselle tombe sous le charme de Grey. C'est ainsi que le petit futé va littéralement "hypnotiser" Anastasia et profiter de ce trouble pour la rendre soumise à ses caprices. Il lui demande de remplir un curieux questionnaire avec signature obligatoire afin d'entamer une liaison sadomaso. Notre étudiante va en profiter pour découvrir la vraie personnalité de cet homme bizarre qui avoue n'avoir jamais eu de liaison amoureuse... malgré ses très nombreuses conquêtes passagères. Va t-il succomber cette fois ?


Et bien vous le saurez après avoir patienté deux longues heures à vous morfondre dans un fauteuil à suivre cette "énigme" dont on se fout complètement. Il est certain que Christian Grey va jouer le grand jeu et tisser sa toile pour attraper la mouche. Mais la proie n'est pas idiote, elle va tenter de découvrir l'intimité de ce mec afin de connaître les causes de son attitude et de son "isolement" malgré sa situation privilégiée. Et si vous ne saurez pas grand chose sur le zizi, vous saurez tout sur les graves "cicatrices" de cet homme.


Je suis aussi heureux d'avoir vu ce nanar qu'un gamin dans un manège de fête foraine car j'ai tiré le pompon du film le plus nul et le plus chiant depuis "Le jour et la nuit", de triste mémoire!
[Ce navet magistral qui a encombré les écrans quelques semaines, porte la signature de Sam Taylor-Johnson que je ne connaissais pas et à qui je ne reconnais aucun talent de cinéaste. Tout est luxe, tout est pompeux, tout est racoleur et d'une niaiserie confondante. Bizarre pour un film sensé nous parler de comportements sadomasos. Cette "œuvre inoubliable" est l'adaptation d'un livre de Christian E L James que je n'ai aucune envie de bouquiner, mais peut-être que son texte est moins stupide que le scénario du film.
Côté acteurs, Jamie Dornan dans le rôle de Grey est absolument neutre et insipide et sa "compagne" Anastasia est jouée par Dakota Johnson qui se classe au même niveau que le film.


Bref, si suite il y a, je renonce à en écrire la critique, ce serait une escroquerie envers vous puisque je n'irai pas le voir.

Créée

le 17 janv. 2016

Critique lue 2K fois

73 j'aime

30 commentaires

Critique lue 2K fois

73
30

D'autres avis sur Cinquante Nuances de Grey

Cinquante Nuances de Grey
Socinien
3

Viol en réunion

100 millions d'exemplaires vendus, un matraquage depuis des mois à coup de rumeurs de tournage, une omerta de la critique journalistique avant la sortie officielle, un soupçon de souffre et...

le 12 févr. 2015

362 j'aime

78

Cinquante Nuances de Grey
blig
2

Le loup de Balls Street

Conversation téléphonique longue distance Seattle-New-York, une nuit chaude et électrique du mois de mai, entre un maître dominateur et son élève : Maître, Anastasia est partie... La pute...

Par

le 15 févr. 2015

278 j'aime

25

Cinquante Nuances de Grey
Voracinéphile
2

Cuir ou salopette ?

J'enfonce ma carte dans le distributeur. Les portes s'écartent devant moi. Une forte odeur de bourgeoise envahit mes narines. L'éclairage tamisé révèle des rangées de fauteuil d'un rouge affriolent...

le 13 févr. 2015

182 j'aime

27

Du même critique

Amadeus
Grard-Rocher
9

Critique de Amadeus par Gérard Rocher La Fête de l'Art

"Pardonne Mozart, pardonne à ton assassin!" C'est le cri de désespoir d'un vieil homme usé et rongé par le remords qui retentit, une triste nuit de novembre 1823 à Venise. Ce vieil homme est Antonio...

176 j'aime

68

Mulholland Drive
Grard-Rocher
9

Critique de Mulholland Drive par Gérard Rocher La Fête de l'Art

En pleine nuit sur la petite route de Mulholland Drive, située en surplomb de Los Angeles, un accident de la circulation se produit. La survivante, Rita, est une femme séduisante qui parvient à...

166 j'aime

35

Pierrot le Fou
Grard-Rocher
9

Critique de Pierrot le Fou par Gérard Rocher La Fête de l'Art

Ferdinand Griffon est entré malgré lui dans le milieu bourgeois par son épouse avec laquelle il vit sans grand enthousiasme. Sa vie brusquement bascule lorsqu'il rencontre au cours d'une réception...

153 j'aime

47