Noomi Rapace est en train de devenir le pendant féminin de Liam Neeson et ça, c’est mauvais signe…

Close (2019) est le troisième long-métrage de Vicky Jewson, après le film à l’eau de rose Lady Godiva (2008) et le thriller d’action Born of War (2014). Dans les rôles principaux, on retrouve la suédoise Noomi Rapace & la canadienne Sophie Nélisse au cœur d’une sombre histoire de complot autour d’une riche héritière d’un magnat des affaires et où une experte en lutte anti-terroriste devient nounou (pardon, garde du corps). Bien évidemment, on devine aisément les tenants et les aboutissants du film, les deux protagonistes ne s’entendent pas et devrons s’allier lorsqu’elles se retrouveront toutes les deux en danger.

Sous couvert de s’inspirer d’une histoire vraie (celle de Jacquie Davis, l’une des rares femmes à avoir occupée le poste d’agent de protection rapproché, un poste qu’elle a occupé pendant plus de 30ans. Dans son autobiographie «The Circuit», elle raconte ses expériences auprès de personnalités aussi diverses et variées, telles que Liza Minnelli, Gerard Butler, Nicole Kidman, Bradley Cooper, Justin Bieber, les Beckham ou encore J.K. Rowling), le film n’aura de cesse de brasser vent.

Il ne se passe pas grand-chose au cœur de ces 90 longues et lénifiantes minutes. Dès le début, on sent que le film va être un ratage en bonne et due forme, avec cette scène pré-générique (au Soudan) qui s’avère aussi bidon qu’irréaliste. Le temps passe lentement et on se fait clairement chier au cœur d’une intrigue platement banale. Quant à Noomi Rapace, elle est en train de devenir le pendant féminin de Liam Neeson, à toujours enchainer les mêmes types de rôles en femme badass dans des films d’action dénué d’intérêt.

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