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Noir c'est noir
A travers une intrigue policière soignée, une réalisation sobre et des interprétations plus que correctes, Contre-Enquête se révèle être une bonne surprise (et oui, c’est terrible à dire mais de nos...
le 11 janv. 2013
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Noir c'est noir
A travers une intrigue policière soignée, une réalisation sobre et des interprétations plus que correctes, Contre-Enquête se révèle être une bonne surprise (et oui, c’est terrible à dire mais de nos jours, un bon film français, c’est une surprise). Autour de la mort tragique de la fille du personnage de Dujardin se tisse une enquête officieuse classique mais efficace.
Abordant des thèmes comme le deuil, la destruction du couple après le décès d’un enfant, l’instinct de flic, le pardon et j’en passe, Contre-Enquête ne cherche pas à faire dans l’originalité mais parvient tout de même à surprendre et séduire.
Dujardin ne convainc pas à chaque fois mais permet, par sa personnalité, de s’identifier plus facilement au personnage et de croire à ses faiblesses. Et même si le registre dramatique n’est pas encore sa tasse de thé, on sent qu’il s’applique malgré des dialogues parfois maladroits. Face à lui, on retrouve un Laurent Lucas d’une froideur habituelle, au ton monocorde et inquiétant.
Le registre « policier-glauque » est indéniablement un créneau éculé en France depuis des lustres. Mancuso, loin de le transcender, a au moins le mérite de lui apporter un coup de jeune.
Abordant des thèmes comme le deuil, la destruction du couple après le décès d’un enfant, l’instinct de flic, le pardon et j’en passe, Contre-Enquête ne cherche pas à faire dans l’originalité mais parvient tout de même à surprendre et séduire.
Dujardin ne convainc pas à chaque fois mais permet, par sa personnalité, de s’identifier plus facilement au personnage et de croire à ses faiblesses. Et même si le registre dramatique n’est pas encore sa tasse de thé, on sent qu’il s’applique malgré des dialogues parfois maladroits. Face à lui, on retrouve un Laurent Lucas d’une froideur habituelle, au ton monocorde et inquiétant.
Le registre « policier-glauque » est indéniablement un créneau éculé en France depuis des lustres. Mancuso, loin de le transcender, a au moins le mérite de lui apporter un coup de jeune.
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le 11 janv. 2013
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