L’introduction de scènes de danses donne parfois des scènes admirables (Osen la maudite ), ici Izumi Shima n’est pas convaincante et n’étant pas à la hauteur de son personnage malgré son physique avenant, elle plombe le film. L’histoire signée Dan Oniroku reste sans surprise avec des personnages n’échappant à leur stéréotype de départ. On a du mal à s’accrocher à ce destin tragique sans flamboyance. Seule la lumière parfaitement maîtrisée dans certaines scènes sexuelles et la composition du tableau final qui évoque certains Rembrandt réjouissent fugacement le spectateur. Mamoru Watanabe fait ici un service minimum.
Outre Izumi Shima, sa sœur karatéka Kumiko Hayano (4 films dont “Image of a Bound Girl” et “Zoom Up: The Beaver Book Girl”) ne fait ici que de la figuration. La prostituée Kazuyo Ezaki campe un personnage un peu plus intéressant. Petit film visible mais sans trait de génie.