De l'autre coté de la porte par Le Blog Du Cinéma
[...] Laurence Thrush désirait avec ce film, coller le plus possible à la réalité. Un pari réussi. Le réalisateur occidental a choisi d’écrire le scénario en s’inspirant de faits et d’expériences décrits par des familles, ne se sentait pas totalement à l’aise face à la culture japonaise. Le noir et blanc délicat accentue la sincérité de la fiction et amoindrit les couleurs criardes des rues japonaises. De L’Autre Côté De La Porte raconte l’histoire d’une famille ordinaire japonaise, perturbée par l’enfermement du fils aîné. Le film se déroule presque entièrement entre les quatre murs de la maison ce qui en fait en même temps un objet cinématographique empli d’émotions. On assiste à des scènes de vie quotidiennes récurrentes. Le repas, rituel de la vie familiale est filmé à répétition, avec un silence rompu par le bruit des assiettes.
Les personnages du film ne représentent pas des individus en particulier, mais plutôt une situation, si bien que la plupart des acteurs sont non professionnels. Le jeune garçon jouant Hiroshi a déjà vécu l’enfermement volontaire, ce qui renforce davantage le propos. Lorsque l’on regarde De L’Autre Côté De La Porte, il y a une certaine distance face à ce témoignage social. Jamais Laurence Thrush n’est intrusif. Les protagonistes apparaissent progressivement dans le cadre et sont parfois même cachés au détriment d’un décor ordinaire : les voitures, les infrastructures de la banlieue japonaise. [...]
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