sans profondeur

Cela fait du bien de regarder, je n'en ai pas assez l'habitude, des films étrangers, les images et la narration sont une bouffée d'oxygène car cela change, un peu, des films français, britanniques ou états-uniens.
Le thème abordé, celui de la vie qui ne motive plus et que l'on subit est un sujet très riche. Tout est donc réuni pour un grand film ? Non. Ce serait oublié qu'il faut un scénario. Ici on se contentera d'un plan en trois partie 1) "je suis lassé de la vie" 2) un petit coup dans le nez pour redonner envie 3) aïe aïe aïe l'alcool n'est pas une béquille

Quel vide.

On aurait pu penser à sonder en profondeur ce qui fait que la vie nécessite ce recours à l'alcool. Peut on être pleinement heureux dans des sociétés vides de sens ? Sans y voir nécessairement un ode au communisme ou à l'anarchisme, il y avait de quoi faire. On aurait pu également s'imaginer une vision de l'alcool plus fine. Ça me fait mal de voir autant de gens apprécier un film où le scénario est "on va boire 4 verres avant d'aller au boulot, ça va améliorer nos vies". Mais bon, il y a du monde pour aimer. Quelques scènes de ménages et de vie de couple, des gens bourrés, il y avait matière à faire mais le piège est qu'un thème si fort fait de grands films même quand ils ne sont qu'effleurés.