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A 94 ans, Eleanor Morgenstein perd sa colocataire et meilleure amie. Elle quitte alors la Floride pour s’installer chez sa fille à New York. En quête de lien, elle se rapproche d’une étudiante de 19 ans à qui elle confie une histoire bouleversante… mais qui n’est pas la sienne. Tandis que son récit suscite l’intérêt d’un célèbre journaliste, Eleanor s’engouffre dans une spirale de mensonges.


ELEANOR THE GREAT est un excellent film présenté dans la section "un certain regard" au festival de Cannes et qui est surtout la première réalisation de long métrage de Scarlett Johansson.

Ca raconte l'histoire d'une vielle dame de 94 ans qui perd sa meilleure amie et qui se retrouve dans un quête de lien et se rapproche d'une étudiante où elle finit par confier d'une histoire bouleversante qui n'est pas la sienne.

C'est une excellente histoire très tendre et touchante, avec le thème du deuil et du chagrin, avec Eleanor qui parle de l'histoire de sa meilleure amie (qui a survécu à l'holocauste) comme si c'était la sienne, l'engouffrant dans une spirale de mensonge, Nina qui est toujours endeuillé de la mort de sa mère et qui cherche une personne à qui elle peut parler librement, ainsi que son père Roger qui s'est de plus en plus renfermé sur lui-même.

Le tout est vraiment très touchant, que ce soit les scènes où Bessie parle à travers Eleanor (quand cette dernière partage cette histoire qui n'est pas la sienne), le rapprochement entre Eleanor et Nina

Et aussi la scène vers la fin où Roger se confesse dans son émission en disant tout que la perte de sa femme l'a empêchée de dire et d'ouvrir à ses proches, en plus de démontrer tout ce que peut provoquer le chagrin à travers l'être humain et ses liens avec ses proches

Le casting est excellent, avec en tête June Squibb qui est excellente dans le rôle d'Eleanor, la vielle dame convertit plus tard dans le judaïsme qui est à la recherche d'un lien après la perte de sa meilleure amie, et qui reste très attachée à cette dernière au point de faire passer son histoire comme la sienne. Après on a Erin Kellyman qui est excellente et touchante dans le rôle de Nina, l'étudiante dans le journalisme qui va se rapprocher d'Eleanor et de sa fausse histoire, offrant une très belle alchimie (même si on a le schéma classique bien que très bien exécuté où Nina perd la confiance d'Eleanor après la révélation du mensonge), ainsi que Chiwetel Ejiofor dans le rôle de David Davis, père de Nina et animateur d'une émission télévisé qui s'est de plus en plus renfermé sur lui-même après la mort de sa femme.

La réalisation de Scarlett Johansson est vraiment très bonne, avec de très belles images et une belle ambiance intimiste.

Et la musique est très bonne.

Un excellent premier film de Scarlett Johansson.

AurélienBoucher
10

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il y a 3 jours

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