Où quand le highBROw rencontre le lowBROw dans un film sur frères séparés lors d'une adoption (les anglais parlent de culture highbrow quand cultivée et sophistiquée et de lowbrow quand plus commune et accessible).
Première remarque à chaud:
Je viens d'enfin voir En Fanfare et il me rappelle que dans une nouvelle de Maupassant que j'avais découvert grâce à une adaptation télé, un enfant de paysan est adopté par des riches et son quasi frère d'en face comparera ensuite sa vie de labeur "Aux champs" à celle de l'adopté qui a lui suivi des études dont musicales.
Si tu m'avais « vendu », je serais quelqu'un, comme l'autre dit il même je crois à sa maman qui l'aimait.
Et En Fanfare m'a refait penser à un beau film que j'avais oublié avec Marie-France Pisier
et Jean-Luc Bideau qui sans enfant s'éprennent de Marion, la fille de pauvres qu'ils adopteront.
Il m'a donné envie d'écouter plein de musiques dont Lee Morgan.
Il a une des plus belles utilisations d'Aznavour ( "Emmenez moi"...).
La scène où il l'amène dans son garage plein de 33T m'a bouleversé...un film bel hommage aux passionnés. Cette scène m'a pris par surprise et impacté le plexus: il ne fait pas que découvrir son garage mais son jardin secret à son frère...sa passion...il passe sur la platine: I remember Clifford.
Le reste du film est peut-être plus standard sur la forme mais j'en aime le fond que je ne vois pour l'instant pas condescendant.