Ca pleur, ça baise, ça plane : ça vit!

Il y a des réalisateurs qui savent insuffler une âme dans un film. Alors ok, certains diront, il fait que des films avec un thème dur et donc c est plus facilement prenant mais le faire, c est encore une autre chose.
Le début on se cherche un peu, on essaye de comprendre le truc puis on se rend compte qu en fait, le film est un trip qui tourne au bad, on a la nausée , le film donne la même sensation d une fin de soirée arrosée et d un lendemain de cuite mal finie avec plein de problèmes... on a cette sensation gutturale de ne pas aller bien. On bande quand ils baisent, on plane quand ils se shootent, on a froid quand ils sont mort ou dehors. Et tout ça à travers un écran : waow!
Autant j ai décroché à quelques reprises, autant les 30 dernières minutes, je suis entré dans le trip de Noé et le film a fait action tel un mdma après un souper raclette : l effet arrive qu après 2h!
Alors je ne pense pas que le film soit comparable aux deux précédents car ce film n est pas narré, on le vit! On retrouve un peu irréversible mais complètement vécu cette fois ci. Le film est unique, un peu en deçà des deux autres pièces magistrales du réalisateur mais expérience à vivre quelque peu sous influence la nuit, seul avec nos peurs.
Ma note : ça pleur, ça baise, ça plane : ça vit!