Esther 2 - Les origines : Leena Klammer s'évade d'un asile estonien et trouve refuge chez une riche famille américaine dont la fillette, Esther, a disparu depuis 4 ans.
Difficile d'en dire d'avantage sans divulguer le twist du milieu qui redonne du boost au film.
Parce que faire une suite-préquelle qui spoil d'entrée le twist final du premier film, c'est culotté. Autant dire qu'ici, on ne s'adresse qu'à des spectateurs qui auront déjà vu Esther en 2009. Mais Esther reposait principalement sur un effet de surprise bluffant, et là, difficile de nous la refaire à l'envers... Donc il a fallu innover et trouver quelque chose d'inattendu.
Et c'est plutôt réussi. On connaît le début, la fin (puisque narrée dans le premier film), mais c'est le chemin entre les deux qui est le plus intéressant. Et au milieu de cette histoire, se trouve un rebondissement bien amené qui relance l'intérêt.
Côté casting, on retrouve la même actrice, Isabelle Fuhrman, qui n'a plus 10 ans, mais 24, ce qui complexifie un peu les choses pour jouer une pré-ado. Mais Peter Jackson étant déjà passé par là, les techniques sont connues et bien utilisées : du maquillage pour rajeunir, une doublure sur les plans larges, et des angles de perspectives pour donner une illusion correcte. Certes, ces tours de passe-passe se voient pour un oeil habitué, mais embarqué dans le film, ça passe nickel.
Julia Stiles qui joue la "mère" d'Esther est surprenante et très bonne, et le duo mère-fille fonctionne très bien.
Une "suite" qui n'était pas attendue, pas indispensable, mais assez maline pour être digne d'intérêt.