Prépuce... si affinités

Le film s’ouvre avec une séance de mise en « bite à col roulé » (Desproges) et se termine X années plus tard avec l’évocation de la circoncision, par le mutilé, pour ses propres garçons…

Entre ces deux moments, les tribulations d’un adolescent juif — le même — funambulant sur le fil rouge-sang d’une bistouquette meurtrie par sa communauté, entre Allemagne et Pologne, entre Soviétiques et Nazis.

Les deux tiers du film, Salek (diminutif de Salomon) est obsédé par sa judéité et la manière de la soustraire à la connaissance des Fridolins : uriner et se dénuder devant les camarades… großes Problem… Planter la tige coupée dans quelque affriolant pot julidelpyen… großes Problem…

C’est que ce gros gland de Popol peut vendre la mèche et précipiter notre jeune héros entre les crocs de la Bête (dans les bras de laquelle il est déjà).

Nonobstant l’angle quequetteux, Europa Euяopa est un film prenant, instructif, touchant…

Trois questions, quand même, Herr General [prononcez 'Gay-nez-râles'] :

• Que signifie ce choix d’un héros juif avec un nez en trompette pour jouer le rôle de Salomon ?

• Comment peut-il parler aussi bien le russe après seulement deux années passées chez les zinzins rouges ?

• Pourquoi ces rôles de Choucroutards attribués à Julie Delpy et André Wilms (le papa-catho de La Vie est un long ruhiger Fluss) dont l’allemand est si limité qu’il a fallu les doubler ?

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