Fait unique dans l'histoire du cinéma, la saga Fast & Furious arrive à son huitième film et est toujours aussi populaire, au point de vue box office, mais aussi public. Initié en 2001 par Rob Cohen comme un petit film de braquage avec voitures, après deux opus très dispensables, dont un Tokyo Drift que l'on préférera oublier, c'est le retour de Diesel à partir du N°4 qui relance la chose en faisant des films liés les uns aux autres, mine de rien un peu comme un univers étendu.
Ce dernier opus effectue une sortie de retour aux sources puiqu'on apprend que Cipher la grosse méchante est quasiment responsable de leurs ennuis depuis le début.
Passé l'émotion de la disparition tragique de Paul Walker, le film est 2h15 d'action pure avec course poursuite, cascades complètement dingue et assourdissantes, plus un scénario plus élaboré cette fois ci dû à la présence de Theron (Excellente) que je vous laisse découvrir.
Fast & Furious 8 se distingue par deux grands moments, une séquence à New-York complètement hallucinante, avec des centaines de voitures qui arrivent de partout, (les propriétaires de voitures à téléguidage automatique y regarderont à deux fois) ce qui nous donne un truc dingue et rarement vu.
Puis, une course poursuite en Russie, sur un lac gelé avec sous marin nucléaire à la clé, si, si qui s'éternise devient invraisemblable mais complètement jouissif.
Au menu aussi, trahisons, coup bas et quelques surprises assez osées pour le genre, et les apparitions croustillantes d'Helen Mirren.
Bref, on ne change pas une formule qui gagne, Tyrese Gibson fait des blagues, le petit nouveau Scott Eastwood s'en sort bien et on prend plaisir à retrouver toute l'équipe au milieu des tôles froissées et autres cascades hautement réjouissantes. Et que dire de la méchante Cipher que l'on devrait retrouver bientôt vu la fin de l'histoire.
Après, huit films, Fast & Furious 8 continue de péter la forme et c'est tout le bien qu'on lui souhaite pour le futur, car après son démarrage canon, ce n'est pas prêt de s'arrêter.