LE FEU AU QI
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le 23 juin 2022
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Loin d’être la purge annoncée par presse et spectateurs, Firestarter échoue cependant à surprendre, la faute à un défaut de cinéma flagrant : la caméra filme tout sur le même plan, qu’il s’agisse des incendies, des séquences dramatiques ou des élans de fuite entrepris par un père et sa fille. Autrement dit, le « départ d’incendie » promis par le titre du long métrage n’advient jamais par l’esthétique mais demeure de l’ordre de la case scénaristique cochée, elle-même redoublée par des dialogues explicatifs. Une seule séquence reste en mémoire, l’échange verbal entre Charlie et Irv, qui pense la relation évolutive entre eux en terme de couleurs : si la fille est d’abord placée en position de fragilité pour s’être rendue dans la chambre de l’épouse paralysée – elle essuie pour cela les remontrances du vieil homme –, elle prend le dessus grâce à son pouvoir, ici contrôlé, et encadre Irv d’un fond orange couleur d’incendie. D’ailleurs, le film revêt un intérêt en ces temps de blockbusters recyclables : il rappelle que disposer de superpouvoirs fait souffrir tout à la fois les autres et la personne qui les utilise, voire les subit. L’adolescence trouve là une métaphore filée évidente.
La qualité de l’interprétation, certaine, semble pourtant entravée par ce besoin de constamment expliciter les tenants et aboutissants, de dire ce que l’on s’apprête à faire et les raisons qui motivent une telle décision etc. Il s’avère plutôt paradoxal de tout verbaliser dans une œuvre mettant en scène des personnages disposant de pouvoirs télékinétiques. Seule la partition électronique que signent John Carpenter, Cody Carpenter et Daniel Davies insuffle un tant soit peu de souffre, allume un feu qui peine sinon à s’incarner à l’image.
Créée
le 10 févr. 2023
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