SPOILS INSIDE

Autant être franche, j'ai un faible pour les films catastrophe à l'énorme budget et à la qualité plus que discutable, je ne suis donc pas surprise en découvrant que Geostorm (rien que le titre, siouplait...) est un bric-à-brac de ce que le genre nous sert depuis plusieurs décennies.

Je passe sur le message écolo-dégueulo-bobo vu et revu, et revu, et ne m'attarde pas plus sur les sempiternels problèmes familiaux du héros, ici incarnés par Gerard Butler. A croire qu'on ne peut pas sauver le monde et entretenir une relation épanouissante avec sa blonde et sa progéniture. Je passe.

Gerard Butler donc. Dire que j'ai toujours trouvé qu'il avait le charisme d'une patate n'est pas de trop, et force m'est de constater que l'âge avançant, cela ne s'arrange pas. C'est bien simple, il a toujours l'air de sortir d'une mauvaise gueule de bois tout en se demandant ce qu'il fout là. C'est parfois mon cas aussi, certes, mais toujours hors caméra ma bonne dame. Les seconds rôles sont quant à eux inexistant, hormis, peut-être Andy Garcia et Ed Harris.
D'ailleurs : quid du choix d'Ed Harris pour jouer le gentil qui, ô surprise, se révèle être le méchant ? Mais z'avez vu sa tronche au gus ?! Je le croise dans la rue, je croise son regard que je lui donne mon porte-feuille et croise les doigt pour qu'il ne me bute pas ! Tu parles d'un suspense.

Après ben comme d'hab, les asiatiques s'en prenne plein la tronche, l'Europe un peu moins mais quand même, l'Afrique est invisible et l'Amérique est juste assez touchée pour que nos héros puissent sauver plein de monde.
A la fin tout le monde est sain et sauf et s'aime. Enfin sauf les asiatiques qui sont plus là pour voir la débauche de guimauve, de patriotisme et de bons sentiments qui personnellement me font regretter la geo-tempête qui aurait annihilé tout ce petit monde.

Maybe next time.

Mais j'ai appris deux choses qui vont surement avoir un impact considérable sur ma vision du monde :
- Tu peux courir plus vite qu'un tsunami, en tong et sans regarder devant toi.
- Une station spatiale, c'est comme ta box TV : quand elle déconne, suffit de rebooter.

Voilà.