Le pitch en une phrase : Afin de s'éloigner de son mec violent, Jennifer emménage dans un petit appart' pour recommencer sa vie du bon pied mais très vite, des boutons et blessures étranges apparaissent chaque matin sur sa peau...
J'ai bien aimé : On pourrait rattacher Gnaw (ou Apartment 212) à un film de zombification, sous-genre du film de zombies, qui raconte comment l'individu lambda voit son corps partir littéralement en lambeaux suite à une malencontreuse expérience et dont Contracted (2013) est pour moi l'étalon de ce style filmo. Là-dessus, Gnaw part plutôt bien, avec des personnages frais et cool, une intrigue intéressante et un peu de gore tranquilou. Hélas.
J'ai moyen aimé : Un petit effort sur le maquillage aurait pu rendre les blessures de Jennifer un peu plus réalistes.
J'ai pas aimé : Alors qu'il nous intrigue toute la première moitié voire plus (D'où viennent ces blessures ? Comment va-t-elle s'en sortir ? Que ferait-on à sa place ?), Gnaw prend un virage complètement comique dès l'apparition du petit démon responsable de tous ces maux. Dès lors, on ne parle plus d'effets spéciaux mais d'une petite figurine en plastique à la Gremlins (en moins bien fait), d'une petite dizaine de centimètres et qui malgré ses longues dents, est super pipou. C'est complètement déroutant car le film était jusque là crédible.
La conclu en une phrase : Gros WTF scindé en deux mais plutôt divertissant, Gnaw nécessite par la suite une bonne dose de second degré à quiconque voudra s'y hasarder.