« Godzilla : La ville à l’aube du combat » fait directement suite à « La Planète des monstres » et poursuit l’intrigue d’une terre ravagée par le légendaire reptile destructeur. Ici, le mécha-Godzilla, déjà vaincu par le méchant Godzilla, s’est développé sur la terre jusqu’à produire une véritable cité-mecha-Godzilla (non, ce n’est pas une blague, c’est aussi kitsch que ça), une cité qui donnera les moyens à l’humanité de lutter contre la créature… et je vous passe le pitch sur l’évolution génétique et les insectes-humanoïdes. Bref, autant dire que les auteurs sont partis complètement en roue libre.
Si l’histoire est trop grotesque pour moi, et franchement tiré par les cheveux, l’animation et l’ambiance me plaisent toujours autant. L’action, ou plutôt, la seule scène de combat à la fin du film est franchement réussie. Malheureusement, l’œuvre se complait dans 90 % de blablas, et autant dire que ça fait trop. Par ailleurs, la surprise de l’ambiance et du contexte du premier film est passée, et il ne reste plus rien pour nous surprendre, ce qui ôte presque tout intérêt à cette suite pompeuse. Les idées nouvelles sont saugrenues. J’ai eu le sentiment d’assister à un naufrage, même si j’admets qu’il s’agit d’un bien joli naufrage. En vrai, le premier film se suffisait à lui tout seul. Cette suite m’a ennuyé.
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