Hellboy II : Les Légions d'or maudites par cloneweb
ellboy 2 commence mal, et on prend peur. Les premières scènes du film au sein du BPRD sont bancales, tentant de montrer l'humanité de ses occupants avec de l'humour finalement assez peu drôle. Mais le film, même s'il continue à souffrir d'un scénario un peu léger, prend ensuite de la bouteille.
L'histoire de base n'est pas bien épaisse mais Guillermo del Toro réussit la prouesse d'associer des univers complètement différents et de parvenir à un tout qui fonctionne.
On retrouve à la fois des éléments modernes, classique de Hellboy, associés à de la fantasy (des gobelins, des trollls), dans une histoire rappelant par certains aspects le conte de fée (la scène du troc pour l'objet brillant, la présence de Fées des Dents), la mythologie (la Chaussée des Géants en Irlande ou l'apparition d'un Elemental) ou les romans de Neil Gaiman (le Marché des Trolls semble tout droit sorti de « Neverwhere »).
Ce qu'on perd en épaisseur scénaristique ou en traitement un peu facile des personnages, on le retrouve donc ailleurs. Tout le reste est parfaitement maitrisé. Les décors, les costumes, les ambiances, la chorégraphie des combats, la réalisation. Tout est sans faute. Chaque scène d'action est immense, complètement immersive et parfaitement mise en scène. Une mention particulière au Marché des Trolls, galerie de monstres parfaite, du jamais vu depuis la Cantina de Star Wars.
Hellboy 2 aurait mérité quelques scènes supplémentaires pour développer les nouveaux personnages et quelques corrections sur les scènes entre les membres du BRPD.