Izo Okada, Shintaro Katsu, chien fou et naïf aspirant à un rang noble, enlaissé par le froid et manipulateur Takechi Hanpeita, Tetsuya Nakadai. Tous deux loyaux à l'Empereur lorsque des clans prenaient parti du Shogunat, l'un tueur et l'autre chef de clan, le film traite donc à nouveau des relations hiérarchiques et de la condition humaine à cette époque remuée.
Dans sa forme, j'ai trouvé Hitokiri assez différent du chambara habituel, Hideo Gosha nous offre en effet de l'hémoglobine à profusion dans des situations brutales mais jouissives, avec un humour loin d'être desservi. La réalisation et la mise en scène sont modernes, avec des bruitages et musiques aussi endiablés que le rythme du film. Ce dernier ralenti cependant lors du dernier tiers, où l'on sera témoin de la chute et de la rédemption de notre antihéros à sa manière, qui sera libératrice et lui libérateur.