Soyons sincères, je m'attendais à un film moyen, mais interprété par des acteurs de talents (je n'arrive plus à détester Jim Carrey depuis Eternal Sunshine ...).

Pourtant c'est rapidement le sentiment inverse qui s'impose et me contrarie.

Le film démarre en effet très bien, en enchaînant à bon rythme un humour parfois tendre parfois grinçant, et même si cela s'essouffle ensuite, il faut le reconnaitre, c'est bien la première demie heure qui nous installe dans le film lequel déroule ensuite son discours dans le juste temps nécessaire (il ne fallait surtout pas plus long par contre).

Le jeu des acteurs me laisse plus circonspect par contre ... Reprocher le choix de personnages légèrement fofolles et d'un jeu d'acteur se complaisant dans le maniérisme ? surtout pas, j'apprécie au contraire la tentative d'avoir des personnages ni complétement hétéro-compatibles ni grande folles, qui ressemblent finalement, dans leur écriture, à une partie de la communauté gay. Simplement ce choix peut être remis en question quand on voit à quoi ressemble le vrai Steven Russel http://www.adictivox.com/wp-content/uploads/2010/10/RussellSteveCut.jpg . (Qu'on semble loin du personnage de Jim Carrey ....)

En effet, dans l'exécution on a au final l'impression de voir deux beaufs jouer à la pédale en tentant d'y mettre tout ce qu'ils peuvent de respect et de bons sentiments oscarisables. Sans y arriver et c'est vraiment, mais alors vraiment pénible à voir ... n'eut-il pas fallu choisir des acteurs un peu plus proches de ce qui était visé ? Au hasard en prenant des acteurs homos efféminés pour jouer des homos efféminés ... Sans vouloir abonner les acteurs à des rôles liés à leur sexualité, dans ce sens là, on aurait pu avoir un résultat plus convaincant et moins surjoué...

Voilà en dehors de ça le film est amusant, sans être un chef d'œuvre non plus, donc on passe au dessus et on profite de la succession de sketchs que le scénario tiré de faits réels permet, même si ceux ci se raréfient au fur et à mesure qu'on avance dans le film.
sad_punk
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le 4 juin 2012

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