[Spoiler]
C’est n’est pas sans regret que je blâme Todd Phillips pour ce deuxième opus d’un film qui m’avais marqué, car oui le Joker c’était pour moi un personnage touchant, fascinant, porteur d’un message et tellement bien réussi dans le premier film. Quelle pari alors de renchérir sur un comédie musicale, et quelle dommage de le faire de cette manière la. Alors oui pour moi une telle proposition aurait pu coller avec l’univers du Joker, fantasque, spectaculaire et délirant. De plus avec une Lady Gaga en Lee Quinzel, l’espoir faisait la force. Mais la c’était juste faire pour faire. Pas de cohérence, des scènes magnifiques comme celle du tribunal avec un Joaquin Phœnix des grands jours coupé par une scène chantée vous laisse un goût amère en bouche. Un manque de cohérence dans le timing, la direction artistique et l’homogénéité entre les coupures m’ont tout simplement déçu, voir irrité. Le fait de fait de voir les deux visages d’Arthur dans toute sa vulnérabilité manipulé par Lee donnait un sens à ce nouveau personnage, véritable personnification du mouvement entraîné par les actes de notre protagoniste. Une psychiatre obsédée par le Joker et repoussé par Arthur, le tirant dans les plus sombres recoins de sa personnalité, comme si elle faisait partie intégrante de sa maladie. De l’autre côté une avocate bienveillante nous donne enfin un espoir de voir Arthur guérir et nous conforte dans l’idée qu’il reste fragile. Mais alors pourquoi ?
Pourquoi l’avoir fait basculer d’un côté ( coté Joker) puis ramené à un Arthur apaisé lors du verdict, voir carrément guéri telle un ivrogne dans un éclair de lucidité. Ses idées sont clair, organisé et il parle avec assurance en affirmant qu’il est Arthur et que le Joker n’existe pas. Comment a-t-il guéri ? Quelle est l’élément déclencheur? Et puis merde, balançons une énièmes scène de Lady Gaga sur une reprise acoustique abominable.
Pour conclure je pense que je suis surtout déçu par le décalage en le premier et le deuxième film et potentiel gâché du procès du Joker :(