Arrête tes singeries !

Pauvre Kong...
Idolâtré puis utilisé, ta différence t'est indifférente, mais elle ne l'est pas pour ces salauds ! Kong, tu penses être le roi, tu l'es, tu ne le seras plus, ces indigènes ne te sépareront pas d'eux, en tout cas pas éternellement, tu comprends Kong... Non ?

Tu l'aimes, ce petit être, trop blanc, trop blond, trop beau, Kong, je comprends ton engouement, mais il sera de courte durée. Tu as vieilli Kong, mais tu n'as rien perdu de ta panache, ces dinos aussi ont vieilli, et leur force s'est atténuée. Encastre les dans le mur !
Ces enflures, enflures cherchant le succès, peu importe la manière, ils l'auront, mais ne les laisse pas faire mon ami, inutile de te le dire, résiste.

Protège la Belle, toi la Bête, roi, idole d'un peuple, attraction de foire d'un autre. Ils t'arrachent à ton quotidien, ce lieu auquel tu appartenais, cet endroit où tu étais déjà considéré comme étranger, qu'est ce que ce sera là bas ? Quelle horreur !
Ils vont t'enchaîner et te capturer pour tes symptômes et tes capacités, capacités qui causeront ta fin, capacités qu'ils te reprocheront alors qu'ils les envisageais si fructueuses.

N'empêche, ne leur reproche pas d'être impliqué dans leur boulot, ils sont prêt à claquer pour cette blonde, moi je la laisse là, mais moi je suis un con. Ton histoire est crève-cœur mon Kong, elle m'attriste, cette connerie, les déchets humains qui paient pour te voir, moi j'appelle Brigitte Bardot et tes chaînes tombent aussi vite que sa culotte !

C'est bien malheureux, mais ton histoire m'a aussi bluffé, même si tu ne peux pas m'entendre le dire, j'en suis encore tout tremblant, à la vue de tes combats impressionnants, devant les décors de ta tanière, devant ta vie, devant toi, Kong, la Huitième Merveille du Monde.