Le truc c'est que je n'apprécie ni François Berléand, ni Josiane Balasko. Le premier car il m'est antipathique et qu'il est accroché à son rôle de mec énervé, qui gueule et qui n'a aucune étincelle dans les yeux; la seconde car elle n'est pas drôle quand elle essaye de l'être et qu'elle ne joue pas juste à mes yeux. Donc quand les deux sont associés, ça annonce un grand moment pour moi.
Oui mais il y a aussi Guillaume de Tonquédec et Isabelle Carré et là ça change tout.
L'histoire n'est pas bien compliquée. Le père meurt et apparaît à son fils, l'écrivain, pour le conseiller; et l'agacer surtout.
Tout le monde se débrouille bien, hormis les deux premiers cités, mais ça n'en fait pas un grand film. Marie-Julie Baup est cantonnée à des gémissements ridicules la première moitié du film et le frère, son mari, est accroché à son téléphone avec son assistant Kévin. C'est l'écrivain qui fait tout et c'est sur lui que l'histoire est centrée.
Un truc que je n'ai pas aimé en particulier c'est lorsqu'un film devient du cinéma et plus la vie filmée. Je parle notamment du moment où le lit et son occupante sont ramenés sur la plage. Là c'est du cinéma et je n'aime pas ça. Ou alors il faut que tout soit fou. Mais là non, c'est juste un truc improbable, sans aucune utilité.
Bref, un petit film sympa, que je ne reverrai certainement pas mais que j'ai apprécié avoir vu.