Un film pour les gens qui sont encore connecté au vrai monde et à la nature qui les entoure. Le film est déjà extrêmement bien réalisé. Beaucoup de plans qui durent. Dès les premières images, Jan Kounen nous présente l’immensité de l’océan, des plages en nous montrant Dujardin seul au milieu de tout ça. Qui est déjà rétrécit par cette nature gigantesque. La photo est plutôt joli et les effets spéciaux sont quasi invisible. Je ne suis pas arachnophobe mais c’est la première fois que j’étais terrifié devant une saloperie d’araignée qui allait bouffer mon Jeannot. D’ailleurs pour toutes les femmes fan du bonhomme. Il est très souvent torse poil et il est très bien conservé le salopiot. Donc mesdames empresser vous d’aller le voir pour ça aussi. Le film après et d’une profondeur admirable sur notre déconnection a la nature. Aujourd’hui observer le ciel, être en extase devant un papillon ou une brindille d’herbe. Les gens nous prennent pour des fous ou de la moquerie viendra enrober tout ça. C’est terrifiant de voir ce monde qui oublie de plus en plus sa nature et son côté instinct sauvage. Ce film est là pour nous rappeler tout ça et je le félicite d’avoir cette réflexion. Il y’a aussi cette scène où il est bloqué depuis tellement longtemps dans cette cave que quand quelqu’un y descend le bruit lui assomme la tête et j’y vois clairement un parallèle avec notre monde de plus en plus bruyant. A un point tel que quand je reste dans des environnements ultra calme, comme la forêt ou ma Bourgogne natal, je reviens en ville et arrive comme par hasard des maux de tête. Bref ce film est absolument remarquable sur la forme comme sur le fond. Un chef d’œuvre avec une fin vraiment poignante. Vivement le bluray 4k.