En dépit de la sympathie qu’inspire Seth Rogen (qui s’en tire toujours avec les honneurs côté acting contrairement à ses talents de réalisateur sérieusement défaillants dans ce cas), nous sommes ici face à une poussive comédie à base de pipi/caca/prout, d’obsession pour les blagues/jeux de mots/quiproquo sexuels (avec une pré-domination pour l’anal comme le gag du missile et la gente féminine/gays en 1ères cibles) et d’effusions gore gratuites.
Rien de nouveau sous le soleil de la comédie US grasse, vulgaire et potache donc sauf qu’ici le contexte politique exigerait un minimum d’intelligence ou de recul, ce que ce long-métrage n’a pas (gênantes scènes avec cet ersatz, pseudo cool, de Kim Jong-un)
Tout le monde ne peut pas s’appeler Charlie Chapin. A un autre niveau Sacha Baron Cohen, dans « The dictator » avait eu la bonne idée de s'attaquer à un dictateur fictif et de faire durer sa farce dans une durée plus raisonnable que les 1h50 du Rogen/Goldberg.
Et cerise sur ce gâteau au gout douteux : un James Franco insupportable entre tics et surjeu constant qui amène à s’interroger sur le budget cocaïne, certainement conséquent, alloué à l’acteur.
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