Ce qui peut résumer cette mauvaise affaire : on y voit, entre autres désolations visuelles et scénaristiques, une terre mythique interdite aux singes civilisés, censée être irradiée et détentrice de trésors archéologiques fabuleux.
En fait elle ressemble au terrain vague d’a côté, celui que les parents interdisaient aux pré ados, et où ils allaient quand même jouer en douce à des batailles de sabres de bois.
En fait ce décor serait pour des pré ados de temps très reculés du 20eme siècle, car ceux d’aujourd’hui ont des exigences de scénario infiniment plus élevées, que ce soit pour les scènes de baston ou pour l’affrontement des idéologies.
En résumé :
l’opus 1 est un chef d’oeuvre, à voir et à revoir.
L’opus 2 dégrade le précédent (aussi on peut le voir ou pas).
L’opus 3 vaut un téléfilm bien tourné et sympathique, son propos est intelligent et intéressant.
L’opus 4 est politiquement incorrect pour l’époque mais surtout celui qui va inspirer les scénarios des « reboots » des années 2010.
L’opus 5 : il est trop bête : pas singe d’avant, pas singe savant, rien que très bête...
A noter que les quatre suites de Planet of the Apes ont pour scénariste l'anglais Paul Dehn, auteur ou adaptateur de talent de nombre de films anglais ou américains, et qui eut un oscar pour son premier film Ultimatum / Seven Days to Noon, en 1950.
(Note de 2018 publiée en oct. 2024, et republiée après suppression par erreur).