Il aura fallut attendre 1993 pour découvrir discrètement cette trilogie, fleuron du cinéma japonais en France, un des plus gros budget japonais de son époque et qui est sorti la même année que les célèbres "7 samouraïs" de Kurosawa. Au Japon, c'est deux films marquent le retour des samouraïs au cinéma, après des années de censure américaine imposée aux productions nippones à la sortie de la guerre, pour en avoir trop tournés de manière propagandiste dans les années 40.
Dès les premières notes du film, on croit entendre le générique d'un western hollywoodien et on va aller de surprises en surprises dans ce film inspiré d'une célèbre légende japonaise déjà mise en scène plusieurs fois depuis le début du 7ème art, mélangeant spiritualité, sagesse, beaucoup d'action et d'une romance folle. Mais cette version (car il y en aura d'autres à venir), va marquer les esprits par le sublime de ses décors, de sa lumière, de sa musique, de ses cadrages, mais aussi par sa mise en scène magistrale !... et évidement Toshiro Mifune, que l'on associe toujours avec Akira Kurosawa. Il tournera pourtant encore plus avec Hiroshi Inagaki dans sa carrière.
Aujourd'hui les critiques s'accordent à dire que cette trilogie fut d'une grande influence dans la structure d'une autre nommée "Star wars" et la relation entre Musashi et le moine bouddhiste dans ce volet, ressemble de façon troublante avec l'apprentissage de Luke Skywalker par maître Yoda.
Grand GRAND GRAND chef d'œuvre !