Jodie toute jeune et à poil. Je me demande si elle s'est remontrée à poil depuis qu'elle est majeure ? Ha mais en fait, j'apprends à l'instant que ce n'était pas elle à poil, mais sa grande sœur qui aurait servi de doublure. Apparemment, les producteurs la voulaient à poil, mais Foster ne voulait pas déjà (déjà qu'elle a été choquée par la scène du hamster qui, pourtant, d'après les producteurs, était déjà mort). Tout cela me fait penser qu'elle est quand même belle la Jodie. Simple et élégante.


Le film est sympa. Très bien par moment, puis décevant à d'autres. Cela commence assez bien. Rien n'est dit mais on comprend assez vite la situation. Puis élément déclencheur. Qui déclenche la déception parce que dès lors, tout sera un peu trop expliqué et puis les conflits se révèlent assez peu nombreux (le fils disparaît pendant près de la moitié du film). Heureusement, une dernière scène vient relancer le tout, grâce à une ironie dramatique bien exploitée.


La mise en scène me déçoit un peu. J'ai trouvé la plupart des plans, des zooms, des mouvements de caméra ou d'acteur, assez peu intéressants et la musique pas géniale. Mais ça reste bien quand même parce qu'au moins ça reste simple, sobre et efficace la plupart du temps. Et puis en plus es acteurs jouent bien et ont une bonne gueule (y compris Jodie avec sa dent cassée).


Maintenant je vais spoiler un peu. J'aime beaucoup la dernière scène parce qu'il s'agit d'une ironie dramatique bien exploitée. En soi, l'idée d'empoisonner ce bad boy de Martin Sheen est assez banale, mais le traitement dramaturgique la rend tellement plus intéressante, parce qu'il convie le spectateur à prendre part à l'empoissonnement. C'est aussi une manière d'amener du suspense plutôt qu'une surprise ; en effet, l'on se demande si le tour de passe-passe (appris grâce à son ami) passera ou pas, plutôt que d'avoir une fin facile où l'on voit juste le jeune homme mourir, révélant par la suite le poison. De plus, cette attente est très bien amenée, par de petits gestes, par un découpage qui fait comme si de rien n'était. Une très grande scène de cinéma.


Bref, "The Little Girl Who Lives Down the Lane" est un petit drame, lorgnant un peu sur le thriller, qui s'avère distrayant comme il se doit, mais inégal, avec un bon début, un milieu fade, mais une très bonne fin.

Fatpooper
6
Écrit par

Créée

le 28 mai 2015

Critique lue 1.7K fois

7 j'aime

6 commentaires

Fatpooper

Écrit par

Critique lue 1.7K fois

7
6

D'autres avis sur La Petite Fille au bout du chemin

La Petite Fille au bout du chemin
Fatpooper
6

I will survive

Jodie toute jeune et à poil. Je me demande si elle s'est remontrée à poil depuis qu'elle est majeure ? Ha mais en fait, j'apprends à l'instant que ce n'était pas elle à poil, mais sa grande sœur qui...

le 28 mai 2015

7 j'aime

6

La Petite Fille au bout du chemin
oso
5

Petite tasse de thé relevée à la poudre de perlimpinpin

Sorti la même année que l’uppercut Taxi Driver, La petite fille au bout du chemin confirmait le talent relativement peu commun de la jeune Jodie Foster, cette dernière signant, à quelques mois...

Par

le 29 sept. 2014

7 j'aime

La Petite Fille au bout du chemin
Junny
10

Critique de La Petite Fille au bout du chemin par Junny

C'est le premier film où l'on voit apparaître Jody Foster (mais si, souvenez-vous, "le silence des agneaux" !). Et elle est vraiment excellente dans son rôle: c'est vraiment comme ça que j'imaginais...

le 25 mai 2011

5 j'aime

1

Du même critique

Les 8 Salopards
Fatpooper
5

Django in White Hell

Quand je me lance dans un film de plus de 2h20 sans compter le générique de fin, je crains de subir le syndrome de Stockholm cinématographique. En effet, lorsqu'un réalisateur retient en otage son...

le 3 janv. 2016

121 j'aime

35

Strip-Tease
Fatpooper
10

Parfois je ris, mais j'ai envie de pleurer

Quand j'étais gosse, je me souviens que je tombais souvent sur l'émission. Enfin au moins une fois par semaine. Sauf que j'étais p'tit et je m'imaginais une série de docu chiants et misérabilistes...

le 22 févr. 2014

115 j'aime

45

Taxi Driver
Fatpooper
5

Critique de Taxi Driver par Fatpooper

La première fois que j'ai vu ce film, j'avais 17ans et je n'avais pas accroché. C'était trop lent et surtout j'étais déçu que le mowhak de Travis n'apparaisse que 10 mn avant la fin. J'avoue...

le 16 janv. 2011

103 j'aime

55