Après avoir consulté une première fois le code pénal afin de m’assurer qu’on avait le droit d’écrire sur un site aussi sensé que Sens Critique une critique sur un film qu’on n’a pas vu jusqu’au bout ( cf celle de Titane du même auteur), je viens d’y retourner pour savoir cette fois-ci si, rien à voir avec Romy Schneider, on avait également le droit d’y raconter sa vie, et plus précisément pourquoi et/ou comment on en est arrivé à regarder un film comme celui-ci, je veux dire un film qui n’a et qui n’aura jamais aucune aura même si le seul des personnages qui a un intérêt a pour prénom Aura, un film qui n’est pas l’affiche et qui, s’il l’a été un jour, ne l’était plus déjà le lendemain.
Et je n’ai pas trouvé d’article qui l’interdisait.
Donc je le fais.
Revenant sur la littérature qu’a inspirée à mes camarades Sens-Critiqueurs un modeste péplum intitulé Thésée et le Minotaure, j’ai voulu m’assurer, j’ai décidemment un problème d’assurance, que j’avais « liké », pardon, cliqué sur « j’aime » pour l’actrice Rossana Schiaffino. Et puis je suis allé sur sa fiche wikipédia car moi, quand j’aime, je veux savoir des choses, même non garanties, sur la vie de qui j’aime. C’est cette lecture très saine qui m’a donné envie de voir, pour Rossana et pour elle seule, ce film dont auparavant je n’avais jamais entendu parler.
Et je n’ai pas été déçu.
Troublé seulement, troublé par le hasard ou par cette coïncidence extraordinaire qu’à peine sorti de The Substance, à un moment, c’est vers la fin, j’eus l’impression de me trouver devant un vieil ancêtre du premier. Avant de reprendre mes esprits et ma culture et de me dire que les deux films comptent finalement parmi les innombrables avatars d’un mythe, celui de la recherche éternellement condamnée à l’échec de l’éternelle jeunesse et de l’éternité.
Mais quelques secondes seulement devant cette Rossana, moi, ça me va.
Au fait, mais où ai-je la tête ? J’oubliais de vous dire que le film n’a qu’un seul intérêt : Rossana.