Le récit, fastidieux, n’est pas forcément nouveau. La thématique, un brin classique, parfois calculée, pourrait rendre de marbre les inconditionnels du cinéma français. Et pourtant, à l’aube de ses 55 ans, Jeannot Szwarc réussi à insuffler un caractère trempé et « branché » à son long-métrage, qui ne peut plaire qu’à conditionner d’adhérer aux mimiques de Clavier. Coïncidant avec la Line Up des films comiques d’autrefois, « La Vengeance d’une blonde » a, étrangement, bien vieilli. La photographie et l’énergie débordante de nombreux seconds rôles moins prévisibles y sont peut-être pour quelque chose, d’ailleurs…