Le milieu de la radio m'a toujours plu et a donné lieu à quelques réussites, dont le très drôle « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » du côté de chez nous. Dommage qu'ici, ce soit la « franchouillardise » qui soit privilégiée par Christian Clavier et Marie-Anne Chazel, d'autant que la première partie n'est pas désagréable. La transformation de l'intègre Clavier en requin des audiences, les coups bas, la course à l'audimat au détriment d'une information de qualité... Bien que seulement effleurés, au moins ces thèmes ne sont pas totalement absents, à condition toutefois d'être indulgents concernant l'indigente sous-intrigue autour de cette bande d'anarchistes d'opérette.
Mais bon, cela est tellement impersonnel et simpliste, pour ne pas dire assez fatigant au bout de la quinzième crise de nerfs des deux héros qu'on se lasse quand même assez vite, à l'image de la critique des jeux télés stupides, démarrant plutôt bien avant de tomber dans un humour assez gras, résumant plutôt bien l'impression globale laissée par le film, où la gente masculine pourra toujours se consoler avec la plastique affolante de Clémentine Célarié. Pas un supplice, mais lourd et très limité.