Mouaif... Comme pour le précédent Voyage en Italie (je ne sais pas au passage comment fait Sophie Letourneur fait pour appeler ses deux films comme deux des plus grands chefs-d'œuvre de l'histoire du cinéma, je sais que ce n'est pas du melon, ce n'est pas son genre, mais je trouve ça tellement handicapant que ça plombe un peu les films d'entrée de jeu), c'est vraiment le minimum syndical qui est donné à voir. J'aime bien le ton, le récit autoraconté au fil du film via les enregistrement de la gamine c'est une idée marrante mais au final elle n'en fait rien du tout, mais l'ensemble franchement... c'est une petite chronique de rien du tout, d'une famille en vacances en Sicile... et puis quoi d'autre ? Impossible de s'attacher à cette famille tant le gamin est intenable, insupportable, parce que pas élevé, et le père un odieux lâche et feignant représentant du patriarcat dans ce qu'il a de plus foireux, qui ne fait rien, gueule gentiment, et attend qu'on fasse à sa place, ce qui finit toujours par arriver. Et ces vacances... Ils font le tour de la Sicile sans qu'on ne montre jamais rien, passent leur temps sur la route ou dans leur chambre... Au secours. Ah si, on parle de caca, en permanence dans le film, je ne sais pas s'il y a un message caché... Malgré tout ça, je n'ai pas détesté non plus car j'aime bien le ton Letourneur, et elle me fait marrer, sa petite musique est agréable, mais quand on voit ce qu'elle est capable de faire dans Enorme on ne peut avoir que des regrets face à cette toute petite chose.