"... ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses."
Cette réplique culte suffit à symboliser le génie qui souffle tout au long de cette oeuvre. De la musique d'Ennio Morricone aux plans larges de Sergio Leone, des visages sales et crispés en gros plans aux dialogues qui font mouche, tout y est perfection.
S Leone respecte TOUS les codes du western et en même temps il les transcende. Chevauchées dans les grands espaces, héros remontant seul une rue farcie de tireurs embusqués, petite ville avec une rue unique, saloon et pendaison, méchant sadique et sans pitié, chasseur de prime, héros assimilé au chevalier solitaire, etc. Et bien sûr le duel final entre le bon et le méchant... Sauf qu'ici ils sont trois. Génial.