Aldrich s'engage ici dans le "non cinéma"; et c'est réussi !
Il n'y a rien, pas de mise en scène, pas de lumières, pas de rythme, pas de plans ingénieux, rien.
Dans le grand salon d'une villa de luxe des acteurs blablatent leur texte. Champ- contrechamp ou tout le monde s'ennuie, acteurs comme spectateurs, ça sonne faux, c'est surjoué, le couple Ida Lupino et Jack Palance n'est pas crédible.
Les états d'âme d'un acteur millionnaire déprimant parce qu'il doit tourner des films grand public, tourmenté par le questionnement: "continuer ou tout arrêter et retourner vivre dans ma caravane au Kansas" n'ont pas atteint ma corde sensible.
L'idée m'est que ce sujet, ce questionnement invraisemblable, fut imaginé par un maniaco-dépressif frustré n'ayant pu accéder aux cornes d'abondances Hollywoodiennes.