Spoiler : Jim Carrey n'est pas drôle
Quand j'étais sorti de la salle de ciné, je m'étais un peu identifié au héros de ce film. Certes, je savais que le nombre 23 ne controlait pas ma vie, mais dés que j'entendais le fameux nombre, je me disais : "Putain, c'est un signe !". Alors dés que j'avais une date, une note à un controle, un numéro de téléphone, je m'amusais à prendre les chiffres et à chercher le nombre 23 en les additionant, soustrayant, multpliant, voire en les divisant. Et à chaque fois, j'étais un peu fier de trouver le fameux nombre.
Et c'est justement ça le principe du film. On trouve un pretexte et on essaye, par tous les moyens, de montrer que la folie et la paranoïa grimpent et font leur nid dans un type. Le type, c'est Jim Carrey. Le pretexte, c'est le 23.
En le revoyant dernièrement, je me suis rendu compte, avec du recul, que le scénario était un peu tiré par les cheveux quand même. Est-ce parce que je connaissais la fin ? Peut-être, mais en tous cas, rien ne me séduit plus vraiment dans ce film, mis à part l'aspect visuel assez recherché.
Et puis merde, quoi : si je prends la date d'aujourd'hui, le 11 décembre, on dirait que 11 + 12 = 23 ; OLOLOL C'EST UN SIGNE.
Ou pas.