Mélo à rallonges
Récompensé par 9 Oscars, ce grand film aux à-côtés un peu épiques, renoue avec les grandes fresques d'autrefois, un peu dans le style des films de David Lean ou de Out of Africa, et bénéficie d'une...
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le 13 nov. 2016
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J’étais chez moi, posé, un samedi après-midi, un peu fatigué mais l’esprit vif, prêt pour un bon gros film. Le Patient anglais : un titre qui sonnait bien, celui d’un classique des années 90, avec une bande-annonce un peu désuète et une affiche qui respirait l’amour et le romantisme. J’appuyai sur "Play", et me laissai happer par les contemplations désertiques. Le Sahara. Il ne m’a suffi que de quelques dunes pour commencer à rêver d’un imaginaire différent, où tout est possible.Dans la vraie vie, le désert, je le connais à peine. On n’y rencontre presque personne. Et, soyons honnête : l’amour, c’est rare. Dans les films, c’est différent. On y croise toujours des personnages un peu fous, membres d’une société de géographie secrète, qui lisent Hérodote avant de dormir ou dessinent avec des feutres introuvables dans les capitales européennes. Et quand ce n’est pas Meryl Streep dans Out of Africa, c’est Kristin Scott Thomas — regard bleu désarmant — qui arpente les dunes. Il faut dire que ce genre de films ne serait pas le même sans ces actrices qui illuminent l’écran de leur beauté. Dans Le Patient anglais, il y a aussi toute une partie en Toscane, avec Juliette Binoche, Willem Dafoe et Naveen Andrews. Pas mal comme décor — entre l’Italie et le Sahara, on est servi. Mais le désert a une mystique sublime, une rugosité douce qui vous frappe en silence. C’est vraiment cette partie-là que l’on voudrait retenir. L’Italie, elle, semble plus plate. On y trouve des longueurs, des scènes un peu forcées malgré le talent des acteurs. À l’exception d’une scène à suspense très réussie. En Afrique du Nord, en revanche, des images inoubliables : une tempête de sable qui se lève sur l’horizon, une danse qui sent le désir jusque dans mon canap, un épilogue dans une grotte perdue où l’obscurité se mue en ténèbres amères.
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Créée
le 14 juin 2025
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Récompensé par 9 Oscars, ce grand film aux à-côtés un peu épiques, renoue avec les grandes fresques d'autrefois, un peu dans le style des films de David Lean ou de Out of Africa, et bénéficie d'une...
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Triste constat à l'arrivée. J'étais parti bon public, les yeux de ma douce pleins d'espoir et dans l'idée de me laisser tenter pour une fois par un bon gros mélo. Le film commence, je regarde la...
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