Le Prestige par Lazaretto
Un dimanche triste, une pluie affreuse, mon ennui ne pouvait être détruit que par un seul moyen : regarder un film que j'adore et que je n'avais pas revu depuis longtemps, histoire de pouvoir l'apprécier à nouveau et me lancer une petite piqûre de rappel.
Parce que c'est la que le génie de Nolan intervient, souvent, ses films demandent une seconde séances pour en capter toute la subtilité, et Le Prestige n'échappe pas à la règle, même si il faut avouer que derrière ses airs de scénario complexe et complet, la narration de l'histoire, qui mêle Flashback et présent en alternance, reste impeccable pour la compréhension.
Nous sommes donc à Londres durant l'ère victorienne. Alfred Borden (Christian Bale), un magicien, se trouve dans une salle de procès car il est accusé du meurtre de son rival et ex-ami Robert Angier( Hugh Jackman). En attente du verdict de son procès, Alfred commence la lecture du journal intime de Robert, toute l'histoire des deux hommes est donc racontée, comment ils sont passés d'amis à ennemis, comment chacun à leur tour, ils ont essayé de se détruire mutuellement, en essayant de saboter le succès de l'autre.
Un scénario puissant et clair, qui enchaine coups montés sur coups montés, comme une parfaite alchimie, en gardant de bout en bout un rythme toujours intéressant.