Ce film a été produit par Val Lewton et comme dans La Féline (Tourneur 1942), l'angoisse nait de la suggestion et non de la démonstration. On retiendra notamment ce chat qui miaule de peur tandis que Karloff et Lugosi en viennent aux mains. Le scénario est original et nous baignons dans une ambiance feutrée et volontairement malsaine avec une interprétation magistrale de Boris Karloff et un final d'anthologie. Une seule scène est ratée, celle de la guérison de la fillette, sinon nous avons là une perle du cinéma fantastique.