Bienvenue à New-York !

Jackie Chan (Police Story, Dragon Blade) est de retour sur les écrans français à l'été 1985, sous ce superbe titre (pas une suite) qui fait référence au film Le chinois sortie en février 1981 (merci les éditeurs français). Ce film policier américain au titre original de The Protector, écrit et réalisé par le cinéaste James Glickenhaus (Le Droit de tuer, McBain) bourré d'action violente, de cascades spectaculaires et de combats fantastiques notamment le combat avec le six fois champion du monde de karaté, invaincu de 1974 à 1980, Billy Super-Foot Wallace surnommé la jambe gauche la plus rapide du monde.
Deux flics, Billy Wong et son coéquipier Danny Garoni se rendent à Hong Kong pour sauver la fille d'un businessman qui a été kidnappée. Dans leur recherche ils découvrent un trafic de drogue et devront y mettre fin.
Notre Action Star est rejoins par un nouveau partenaire interprété par Danny Aiello (Do the Right Thing, Léon) jamais avare d'un bon mot ; P'tit salaud !
Au casting, nous retrouvons Roy Chiao (L'Auberge du printemps, Bloodsport), Victor Arnold (Wolfen, The Yards), Saun Ellis, Patrick James Clarke, Wai Shum et Big John Studd (Harley Davidson et l'homme aux santiags). Ainsi que Moon Lee (Zu, les guerriers de la montagne magique) et Sally Yeh (Roboforce, The Killer) dans la version Hong-Kongaise.

J'le veux !

Et mon vieux, il est pas à moi ! C'est pas à moi !

Billy Wong, officier de police new-yorkais d'origine chinoise, perd son coéquipier pendant un cambriolage. C'est un flic efficace mais incompris de ses supérieurs, avec son nouveau partenaire, le hasard lui fait assister à un enlèvement : celui de la fille de Shapiro, riche industriel crapuleux. L'enquête fait remonter l'affaire sur un certain Ko, ami de Shapiro et roi de la drogue à Hong Kong. C'est donc Billy et son collègue Garoni qui sont désignés pour aller récupérer la jeune fille en Extrême-Orient. Ils rempliront leur mission et détruiront le domaine de Ko...

Tu aimes ma tenue ?

Eh bin tu penses si je l'aime !

Peu habitué aux méthodes américaines, Jackie Chan va rapidement rentrer en conflit avec son réalisateur, l'estimant peu compétent pour filmer les scènes d’action et surtout les combats mais le tournage ira jusqu’à son terme dans une ambiance tendue et le résultat sera, sans surprise et vivement critiqué par la star. Chan horrifié par le résultat de la violence, de la nudité et sans oublier l'échec du film aux États unis, s'en va donc retourner d'autres scènes pour la version Hong-Kongaise. Peu décidé à subir l'affront d'un pareil travail (bien que, l'ensemble ne soit pas détestable), Chan rajoute quelques éléments à l'intrigue et rappelle une partie du casting, surtout Bill Wallace pour peaufiner le combat final. Il affine également l'enquête, l'occasion d'intégrer un combat comique, certes en décalage avec le reste du film. Quelques ajouts concernent l'homme de main de Ko et un passage du salon de massage et toute la nudité sont évincés de l'intrigue au profit d'une scène de combat supplémentaire. La nouvelle mouture ne rattrape que partiellement la version internationale de Glickenhaus. Il reste donc deux versions dont une bancale et imparfaite que seuls les fans purs et durs de Jackie Chan pourront définitivement apprécier.

Qu'est-ce qui passe, vous avez jamais vu de filles à poil ma parole ?