Le formidable mariage de Shrek et d'Indiana Jones
Dès les toutes premières minutes les doutes et les peurs tombent peu à peu. L'esprit de la BD est plutôt bien respecté, c'est bien Tintin, ok, et Haddock, ouais, à la sauce actuel bien-sûr mais on y est et c'est assez bluffant visuellement. Et à part les Dupontd auquel Spielberg n'a vraiment rien compris, on adhère globalement à la transposition à l'écran et en 3D de chacun des personnages, leur manière de bouger, de parler (modulo l'anglais, c'est un chouille bizarre quand même).
Passé ce constat étonnant que tout marche pas trop mal (disons au bout d'une heure) on commence à s'intéresser à ce qui s'y raconte, à l'histoire quoi, et là ça fait mal parce qu'on s'emmerde très sérieusement.
Pire, on subit.
Les scènes d'actions s'enchainent, toutes aussi bruyantes les unes que les autres, c'est la foire du trône. Et alors que les Tintin originaux distillaient un humour attendrissant, ici rien, ou si, ce qu'il reste est un humour pour les gamins de 7 ans (le rot dans le reservoir de l'avion !!!).
Bref c'est la punition.
Et le plus violent de l'histoire c'est que je crois que Spielberg a été aussi cynique que ça : on rassure d'abord les fans de Tintin (les vieux cons nostalgiques qui emmènent leurs gosses) et après on y va, on envoie la mayonnaise, faut que les Kids kiffent !
Merde, ya plus de respect pour les anciens.