Les Aventures extraordinaires d'Adèle Blanc-Sec par arkhama
Arthur et les Minimoys devait être son dernier film. Finalement, Luc Besson aura repris la caméra et nous aura offert une piètre suite et aujourd'hui ces Aventures Extraordinaires... basé sur les bandes dessinés de Tardi. Je ne pourrais malheureusement pas vous dire si l'adaptation de celles-ci est fidèle ou non, ne les ayant pas lues. Toutefois, un rapide coup d'œil sur elles permet de voir que Besson a choisi de mêler au moins deux d'entre elles.
L'histoire nous montre donc les efforts désespérés d'Adèle pour soigner sa sœur jumelle, traitement qui impose donc la résurrection d'une momie de médecin égyptien. Soit. Sauf que curieusement, on s'en fout un peu puisque nous ne la verrons jamais autrement que sous forme de "légume" [1]. Difficile alors d'accrocher à l'histoire. Vous vous attendiez à du mystère, une enquête sur la raison du retour à la vie de ce ptérodactyle : vous allez être déçu...
Si on ajoute à cela le travers de bon nombre de film français d'époque, alors on fini par sortir complètement de l'histoire. Comme dans Le Pacte des loups, le dialoguiste n'a malheureusement pas su choisir - et du coup les acteurs non plus - entre des répliques d'époques ou modernes. Résultat : les deux s'entremêlent étrangement en un mélange entre langage 1900 et parlé ou intonation "jeune" nous rappelant que tout cela n'est qu'un film, des personnages inventé, des personnages de papier et non de chair.
D'ailleurs comment croire à ces personnages dont les réactions sont parfois curieuse, comme ces deux scientifiques préférant cacher le ptérodactyle plutôt que de clamer leur découverte au monde scientifique et prendre soin ainsi de leur protégé. Curieux aussi la réaction finale d'Adèle qui, après cette aventure décide de partir immédiatement en vacances.
Ajouter à cela un humour particulièrement pesant, des personnages complètement inutiles (le rôle du professeur Dieuleveult) et vous aurez compris qu'il vaut mieux se tenir à l'écart de cette Adèle...Seule peut valoir le détour une séquence à la Indiana Jones, en Égypte...