Si le film avait été un vrai cadeau, on l’aurait sûrement oublié dans un coin du salon. Les Cadeaux, se présente comme une comédie dramatique pleine de sensibilité… mais finit comme un paquet vide : beaucoup de ruban, aucun contenu.
Les intrigues s’enchaînent sans enjeu, comme si le scénario avait été écrit à partir d’idées griffonnées au dos d’une nappe puis laissées telles quelles. Les situations manquent cruellement de tension ou d’originalité, et chaque rebondissement, quand il y en a, tombe à plat.
Les dialogues sont plats, prévisibles, et parfois gênants de banalité. Même Gérard Darmon, habituellement charismatique, paraît en pilote automatique, comme s’il attendait lui aussi que ça se termine.
En résumé, Les Cadeaux est le genre de film qu’on regarde d’un œil distrait en pliant du linge, et qu’on oublie aussitôt le générique passé.