Ce film retrace l'histoire de 2 jeunes filles, sans cesse recalées devant une soirée disco. Les pauvres... vous imaginez quelle épreuve elles traversent ? Même un cheval blanc peut y rentrer (scène véridique du film) Elles parviennent finalement a pénétrer dans le club et sont désillusionnés par le rêve disco. D'où le titre du film.


Pourquoi je n'ai pas aimé ce film ? Tout d'abord parce que le réalisateur est un vicelard. Il critique la disco et s'en sert dans son film, il est aimé grâce à son hommage historique mais il est également apprécié des dé-traqueurs pour sa critique du mouvement, il use d'une ambiguïté malsaine. Lorsqu'on prétend critiquer un sujet, on en fait pas l'apologie ( CF les strip teases et autres qui ont dut ramener du monde en salle) Ensuite, parce que réduire le seul moyen d'amusement des bourgeoises (j'entend par là habitantes des villes) aux discothèques est une supercherie. Comme si le but à atteindre pour une femme était de passer les portes d'entrée d'une discothèque, et que même si on s'amuse pas tellement que çà on peut y trouver l'amour. Parce que oui, elles finissent quand même par trouver l'homme de leurs vies, but ultime de la femme au foyer.


Bref, le film traite tout de même d'un sujet intéressant : l'amusement entre amis. Les personnages sont crédibles dans l'intrigue, nous transmettent des émotions mais le fond reste très maigre et conformiste. Je ne retrouve aucune folie artistique dans le film ni même d'innovation ( en tenant compte de l'écart temporel), une belle bouse.

Nautilus
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le 15 mai 2016

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Nautilus

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